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10 Avril 2018 – Dans le train

Ici commence et recommence le mémoire.
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J’ai acheté un livre. « Fatigue, et si on apprenait vraiment à se reposer ? » de Léonard Anthony.
Chapitre 1. Burn out. Ca me parle un peu. Forcément.
Il propose d’écouter sa fatigue.
Ok on y va.
J’ai mal aux yeux, mal à la tête.
Je reviens de 3 jours de Paris, c’est vrai ca aide pas.
J’ai bu une bière hier.
J’ai du prendre 3 métro aujourd’hui.
J’ai pas fait de méditation.
J’ai porté un sac assez lourd.
Et surtout j’ai l’impression de ne pas profiter de mes vacances.

Nous sommes le 10 Avril. Il me reste 5 jours pour voir mon père, puis ma mère, puis je vais participer à la fin de la session du médialab, puis la semaine d’après cette exposition à Linazay pour laquelle je dois préparer une pièce et écrire les mails adéquats ce qui m’angoisse d’avance, je sais aussi qu’il faudra après ca que je dois trouver une solution de logement pour mi-Mai, que j’ai dis à Christian que je lui enverrai des mails de références pendant les vacances, enfin si j’ai le temps, que je prendrais rdv avec Caroline pour préparer ce cours de théorie, et puis il y a la bande son du film de Matthias que je dois avancer depuis au moins un an maintenant, on m’as demandé aussi deux fois cette semaine de faire des musiques mais j’ai poliment refusé, et puis il y a la pièce sonore pour Juin qu’il faudrait que je répètes si j’arrive à installer le logiciel de son, et puis, évidement, en fin de course, produire un peu pour le bilan, et surtout faire ce mémoire.

Et c’est encore une fois là le problème. Comme pour l’année dernière, et l’année d’avant, je m’engage dans pas mal de projets. Certains sont obligatoire, dont je les fait mais sans vraiment qu ca m’interesse, d’autre c’est par interêt. Mais c’est pas toujours très clair, certains projet je ne sais pas si c’est vraiment par envie ou parce que je n’ose pas refuser une proposition, ou par peur de manquer une opportunité, parfois c’est un peu tout ca en même temps. Sauf que c’est comme si au bout d’un certain seuil, je n’arrivais plus à avoir de contrôle là dessus, je ne trouve plus le repos et c’est l’épuisement.

Et alors je me pose la question du mémoire. J’ai voulu me dire au retour des mobilité, que je voulais y consacrer du temps, faire vraiment quelques chose qui me plaît. Quelques chose sur lequel j’ai vraiment un contrôle, justement, quitte à lâcher prise dessus. Ces dernières semaines j’ai appliqué un programme : rester chez moi, faire de la méditation et de l’autohypnose, s’écouter un peu. Vivre accompagné de soi même, en limitant la médiation de l’écran, en respectant son sommeil, son alimentation, son rangement aussi. Ce petit trip minimaliste. Et voir à partir de cette situation ce qui peut émerger. Enfin vivre les vacances. Vacare. Etre sans. Vivre des vacances devient un vrai travail, lorsque même en vacances mes journées sont remplis.

Décidément je manque de vide, et je dois pas être le seul.
journal mémoire p.2
je ne sais pas pourquoi je fais des carrés de couleurs. C'est ce qui apparaît par défault quand je fait apparaître un cadre de texte.
La couleur apparaît comme un choix par défault.
D'un seul coup, le blanc devient une couleur, la transparence un choix qui doit s'assumer.
le blanc n'est pas rien.
le repos n'est pas vide.
Comment faire une place à l'imperceptible ?